Dès son entrée au lycée de Nancy en 1858, Emile Gallé commença à seconder son père. Issu d’une famille d’artistes, Emile Gallé était très doué et passionné par le dessin. En 1864, il fait de sa passion son métier en intégrant l’affaire familiale en tant que dessinateur. C’est 10 ans plus tard, que son père, Charles Gallé, lui confie la direction de son affaire prometteuse.
1877 fut marqué par l’essor de l’activité Gallé car elle fut médaillée de bronze à l’Exposition Universelle de Paris. Le développement des techniques et des matériaux poussa Emile Gallé à embaucher plusieurs ouvriers pour répondre aux commandes chaque jour plus nombreuses. A la fois spécialiste de productions en céramiques, bois et verre, Emile Gallé était également surnommé “homo triplex” par son ami Roger Marx. Après sa mort en 1904, sa veuve Henriette Gallé continue à faire perdurer l’activité en proposant de la verrerie et des meubles en bois en accord avec le mouvement artistique de l’Art Nouveau.
L’usure prématurée des fours provoquée par les diverses attaques reçues lors de la Première Guerre mondiale n’a pas mis la manufacture Gallé à genoux. En effet, l’activité a perduré jusqu’à l’année 1936, lors de laquelle les clients se sont plaints du manque de renouvellement artistique qui a contraint l’usine à mettre la clé sous la porte pour raison économique.